Tablette évoque l’Égypte et ses tombeaux, le fleuve et les roseaux où se posent des ibis.
Les journées les plus libres, de ciel clair et vent,
n’empêchent pas qu’il écrive la nuit.
Sable soulevé criblant les murs d’un tombeau où volent des ibis, et le parfum de l’eau du fleuve.
Au couchant, le bois
mouillé des barques couvertes de chiures d’oiseaux,
les poivriers.
Que vit-il? Il vit. Couché,
le visage seul éclairé par l’écran.
Quand on quitte Marseille, les rochers
baignent dans une eau transparente
dont on devine la teneur excessive en sel.
Brûlant le linge étendu qui bat.
Les barques. Les ailes du soleil.
(10 juin 2009)
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