Je passais mes soirées au pub puis,
pour regagner la petite maison que j'habitais,
je passais par la plage. Celle-ci alors
était vide. Il m'arrivait
de m'arrêter pour regarder la mer,
et quelquefois de dormir sur le sable.
Au matin, j'étais réveillé par la pluie.
Dans mon sommeil, j'avais essayé en vain
de reconstituer un rondel de Tristan Corbière.
À présent il me revenait aux lèvres sans que
j'hésite. Je le disais debout, en serrant mon
caban, en grelottant de froid: “Va vite, léger
peigneur de comètes ! Les herbes au vent
seront tes cheveux...”
(4 février 2020)
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