Le moment n’est plus de se demander qui est de droite et qui est de gauche, mais qui soutient le réarmement économique et militaire de l’Europe et qui s'en tient au rôle de boulet. Voilà ce que Milot note, à la date du dimanche 2 mars, troisième jour après la rencontre explosive, dans le Bureau ovale, entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump appuyé par le vice-président JD Vance.
À la même date, il note aussi: Le jardin Thiole est entouré de grilles, et je me doutais bien qu'un dimanche soir celles-ci seraient fermées. Mais il y a une allée étroite et sombre qui permet de contourner le jardin, que je comptais emprunter. Et, en arrivant à cet endroit, j’ai vu que ce passage était fermé, lui aussi, par une grille équipée d’un cadenas, ce qui m’obligeait à faire un détour par l’avenue Villermont. Et d’abord je me suis demandé si j’aurais la force de faire ce détour. Je revenais à pied de la brasserie Gaglio, sur l’avenue Jean Jaurès, j’avais traversé à pied une grande partie de la ville en calculant mon effort. Un vent froid avait soufflé après une journée de ciel bleu, et maintenant il faisait nuit. Il ne restait que deux brasseries ouvertes sur la place du général de Gaulle, dont je voyais de loin les lumières et les silhouettes en noir des clients. Mais ensuite, pour remonter l’avenue Borriglione, j’ai retrouvé ma force, mon pas de jeune homme, et j'étais content.
Dans Présences réelles, n° 27
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