Chrétien que je suis, si j'en avais l'énergie, j'essaierais d'expliquer en quoi Noël me paraît plus important que Pâques. Quoi qu'on en dise. Tolstoï et Wittgenstein me serviraient de guides.
Augustin Meaulnes s’enfuit de l’école du village de Saint-Agathe en Sologne, où il est pensionnaire, au chapitre 4 de la première partie du roman. Nous sommes alors en décembre, quelques jours avant Noël. Et il y est de retour quatre jours plus tard, au chapitre 6 de la même partie. D’abord, il ne dit rien de son escapade. Puis, une nuit, vers le 15 février, il en fait le récit à son camarade François Seurel, le narrateur, qui est le fils du couple d’instituteurs. Et c’est ce récit que François nous rapporte, remplissant avec lui les 10 chapitres (8 à 17) qui suivent, et à l’issue desquels se clôt la première partie. Au début de ce récit (1.8), François prend soin de déclarer que son ami ne lui a pas raconté cette nuit-là tout ce qu’il lui était arrivé sur la route, mais qu’il y est revenu maintes fois par la suite. Et cette précaution me paraît de la plus haute importance, car elle est un indice. Elle s’ajoute pour donner une apparence de crédibilité à un récit qui par lui-même est in...
Essaie, je serais plutôt d'accord (comme d'ailleurs le sentiment populaire: je me souviens comme au catéchisme le prêtre chargé de cette tâche difficile - et cependant je crois nécessaire - insistait pour nous faire entrer dans le crâne que la fête essentielle, c'était Pâques et pas Noël)
RépondreSupprimerLa question-clé est celle de la Révélation. Tolstoï tient que tu ne crois pas parce les miracles te font croire, mais que tu peux croire aux miracles parce que tu crois. Or, dans ce cas, où se situe le fait (le moment) de la Révélation? Et la réponse ne peut résider alors (hors la grâce divine) que dans la puissance d'une histoire. Et il me semble qu'il n'en va pas autrement pour l'Ancien Testament.
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